Ils sont ici pour la première fois, mais pour y accomplir une action qui, elle, se répète. Avec un déroulé bien ajusté. Tout est prévu… Tout sauf une menace venue de l’extérieur qui se manifeste par des commandes inhabituelles. Dès lors, la belle horlogerie se détraque, l’entente des deux aussi, jusqu’à… « Le Monte-Plats » fait partie, comme beaucoup d’autres œuvres de Pinter, du théâtre de la « menace ». Dans un univers banal (ici une cave –ou ce qui semble être une cave), une menace extérieure va venir déranger une situation arrêtée. Derrière les mots, souvent quotidiens, derrière le décor, qui laisse peu d’issue à l’incertitude, vont surgir des menaces venues d’on ne sait où pour bouleverser un microcosme figé.Pinter met-il en place des mécanismes pour « remuer » l’immobilisme de notre société ? Veut-il montrer l’inutilité du principe de précaution, puisque quoiqu’il arrive la menace gagne ?Nous avons voulu renforcer le huis-clos de ces deux êtres pris dans leurs habitudes en supprimant toute intervention extérieure dans le théâtre. Comme les deux personnages du « Monte-Plats », c’est sur scène que tout se passe, d’où tout doit provenir. Le spectateur ne sait pas à l’avance d’où vient la menace, d’où vient la lumière.
Nous récréons ainsi à la fois un univers inquiétant et surprenant. Le suspens doit être de tous les instants.C’est pourquoi tout est dirigé par les acteurs : la régie (lumière et son) fait partie du décor, est cachée dans le décor, les accessoires. Même la menace (le monte-plats) surprend les personnages et les spectateurs à son arrivée. Nous faisons surgir le texte de Pinter, plein d’inattendus et de non-dits, de la même manière : du tréfonds des personnages, comme s’ils ne maitrisaient rien, que les mots qui sortent malgré eux et qui touchent le public par leur humour et le suspens qu’ils génèrent.
Public et acteurs sont cette fois dans le même bateau.
Distribution :
Ben : Jacques Chauvin
Gus Bernard Monforte
Le spectacle a été entièrement créé par les deux comédiens.
Ce fut une expérience merveilleuse, qui continue d’ailleurs, puisque autant Marius que Fanny-César tournent toujours. Cette aventure nous a transportés dans différentes régions de France, Provence, Aquitaine, Région parisienne et bien sur Midi Pyrénées. A l’heure actuelle près de 70 représentations ont été données et toujours avec un gros succès populaire.
Il est inutile de préciser que Marcel Pagnol est un auteur apprécié partout en France et au-delà, nous avons d’ailleurs eu confirmation, lors de cette tournée que les anciens, qui ont lu Pagnol et/ou vu ses films ont du plaisir à réentendre ses succulentes répliques, mais nous avons constaté aussi que les jeunes qui n’avaient pas encore « rencontré » l’œuvre de Pagnol la découvre avec grande joie et contrairement à ce que l’on pourrait craindre, trouvent ses propos très actuels et entrent facilement dans cet univers.
C’est ce constat qui nous a incités à continuer d’explorer l’œuvre de Marcel Pagnol. Dès lors, il fallait choisir le texte que nous allions proposer au public du Pari. Depuis très longtemps, j’avais envie d’enfiler, modestement, le costume d’un des personnages de Fernandel. Plusieurs possibilités s’offraient à moi avec Le Schpountz, Saturnin dans Angèle ou encore Topaze. Il s’agit là de trois rôles magnifiques mais notre choix s’est finalement porté sur Naïs pour rappeler encore une fois que Marcel Pagnol n’est pas un auteur comique même si l’on rit beaucoup dans ses écrits. Naïs est sans doute l’œuvre de Pagnol dans laquelle on trouve la plus grande diversité de sentiments avec, entre autre, le personnage de Toine qui fait passer le spectateur du rire aux larmes en un clin d’œil… c’est en tout cas le challenge que j’ai décidé de relever…
Bernard Monforte
Ca fait maintenant quelques années qu’avec la Cie Il est une fois nous baignons dans l’univers de Marcel Pagnol et c’est toujours le même plaisir d’aborder une autre œuvre de cet auteur qui sait comme nul autre montrer les sentiments humains, faire rire et émouvoir à la fois…..
Pourtant il est souvent catalogué dans la grosse farce, on a même inventé à son égard un mot péjoratif « une pagnolade » !
Après la trilogie, l’envie de monter Naïs est venue presque naturellement, ce texte est d’une grande force émotionnelle, peut être du fait qu’il est tiré d’une nouvelle d’Emile Zola.
Une fois encore, nous donnons la part belle aux personnages, à leurs relations et aux sentiments qu’elles génèrent. C’est en s’appuyant sur des ambiances à l’aide de décors symboliques et d’éclairages, que nous y parvenons, en dévoilant des signes induits par leurs différents caractères sociaux, l’histoire étant sous tendue par une différence de classe entre la famille du jeune homme et celle de la jeune fille.
En conclusion, les actrices et les acteurs sont les passeurs « sentimentaux » de ce texte et mon rôle est de les accompagner sur ce chemin.
Coproduction Cie Il est une fois – Théâtre du Gaucher
Il était tout naturel de reconduire la coproduction avec le Théâtre du Gaucher mise en place pour Marius. Nous serons donc à nouveau réunis.
Lors d’un voyage au Québec, je découvrais que nos cousins d’outre atlantique présentaient ce genre de spectacles en restaurant. Il n’en fallait pas plus : De retour à Marseille, je proposais à mes trois compères de tenter l’aventure. Dany Castaing et Catherine Sparta, toutes deux comédiennes, se joignirent à nous, ainsi que Christine Perles-Cazals pour les outils de communication. Anne Durand, ma compagne, se lança dans l’écriture d’un scénario, un restaurant « ami » accepta de nous accueillir… Les soirées Crime & Cure-Dents étaient nées.
A ce jour, plus de 30 scénarios ont vu le jour à Marseille. En 1998, lorsque j’ai fondé la Cie Il est une fois, j’ai importé dans les Pyrénées le principe des enquêtes policières interactives que j’ai fait évoluer vers des formules plus petites (Qui a assassiné le Baron de Bourgoing, Mort d’un curé de passage…) ou plus grandes en décors naturels (Le trésor du bossu, les mystères de Laàs, les mystères de l’Escaladieu…), mais aussi en salle de spectacles (meurtre à l’Arixo, l’affaire Trespidi ou le dernier né un meurtre presque parfait)
En 2015, cela fera 25 ans que les soirées Crime & Cure-Dents ont vu le jour, il était temps, je crois, de faire venir Crime & Cure-Dents à Tarbes en l’adaptant à la scène du Pari, sans le repas et sur scène.
Bernard Monforte
Soir de spectacle au Pari ! Pour la dernière résidence de la saison, c’est la Cie Venceslas Stakracrmosceck qui propose sa dernière création intitulé « couché sur un banc ! ». Il est 20h30, dans le hall du théâtre, c’est la grande affluence, près de 150 spectateurs attendent impatiemment de pouvoir pénétrer dans la grande salle pour assister à ce qui est annoncé comme le moment phare de cette saison théâtrale. Déjà Stéphane Rigot, directeur du Théâtre, prend place au bas des escaliers menant au parterre pour y déchirer les billets et ainsi ouvrir l’accès au public, mais au moment où il allait déchirer son premier billet…
Lors des « bords de scène » du Pari pour la création, je répondais aux spectateurs qui me posaient cette question : « si le spectacle tourne, nous ferons la suite »… Nous y sommes !!!
C’est donc avec un immense plaisir que nous serons au Pari en avril–mai 2013 pour la suite et fin de la trilogie de Marcel Pagnol.
Le succès rencontré également auprès des plus jeunes nous incite à programmer des représentations à l’adresse des scolaires au Pari et ailleurs.
Donc rendez-vous avec Pagnol au Pari du 7 au 18 mai 2013…
Bernard Monforte
Fanny-César, suite et fin de la tragi-comique histoire de Marius et ses compagnons.
L’équipe est la même et si le nom de la metteur en scène change, l’esprit reste identique. On retrouvera Catherine Sparta dans le rôle
de Claudine, et Honorine que j’interprète passera de l’autre côté du
miroir mais une suite est une suite.
Les personnages si haut en couleur et aux bons mots si savoureux auront toujours à cœur cette recherche de sentiments nobles et purs comme l’amour, l’amitié, le respect de soi et surtout de ce qu’est
l’autre…! Cette petite musique de l’âme qui les rend si attachants, j’aurai comme désir premier de la faire entendre le plus possible.
La scénographie restera simple même si cette fois nous quitterons de temps en temps le bar de César pour s’introduire à la voilerie de
Panisse… Toujours des caisses et quelques accessoires symbolisant le
lieu, auxquels on rajoutera des voilages et des guindes…
L’adaptation sera nourrie comme pour Marius des « perles » du film et du texte original. Nous retrouverons donc nos personnages dans Fanny et les guiderons dans César vers la fin de l’histoire 20 ans après. Ils auront vieilli, tout simplement, comme on peut le faire au théâtre d’un petit signe (quelques cheveux blancs, des gestes plus lents…)
Ce sont donc des retrouvailles avec toute l’émotion et le plaisir que comporte l’idée de partager ensemble ce moment.
Coproduction Cie Il est une fois – Théâtre du Gaucher
Il était tout naturel de reconduire la coproduction avec le Théâtre du Gaucher mise en place pour Marius. Nous serons donc à nouveau réunis.
Ce spectacle est basé sur le principe qui fait le succès des soirées « Crime & Cure-Dents » depuis plus de vingt ans et des soirées « Suspense & Bonne-Chère » depuis quinze ans : Faire participer le public en lui proposant de résoudre une enquête policière en interrogeant les suspects.
Résumé : Le public est invité à assister à une conférence sur le film noir des années 40-50. La conférence commence ! Mais alors que l’on visionne le premier extrait d’un des films cultes du genre, le conférencier est retrouvé sans vie dans son fauteuil. Se sentant menacé, il avait fait appel à une détective privée, Louise Raven, vous devrez l’aider à résoudre cette affaire. Dès lors les nombreux suspects vont se succéder dans la salle afin d’être interrogés. A la fin de ces interrogatoires, vous donnerez votre version des faits et assisterez à une scène finale qui vous livrera la solution.
Mise en scène : Marie Fabre et Bernard Monforte
Avec : Marie Fabre ou Dominique Prunier (en alternance) et Bernard Monforte
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